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[Atelier] Droit et société durant la dynastie Qing et l’ère républicaine en Chine

Atelier d’histoire de la Chine moderne
Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC)
法國近代現代中國研究中心「中國近代史」博士生工作坊

Droit et société durant la dynastie Qing et l’ère républicaine en Chine

清代與民國的法律與社會

Mercredi 28 mai 2025 de 9 h 00 à 17 h 30
Salle 385–387, Bâtiment EHESS, Campus Condorcet

2 cours des Humanités, 93322 Aubervilliers
(Ligne de métro n°12, station Front Populaire)


Contact principal :
Vincent Mu-chien CHEN (EHESS-CETOBaC, CCJ/CECMC, twvincentchen@gmail.com ; mcchen@ehess.fr)

Comité scientifique : Marie-Paule HILLE (EHESS-CCJ/CECMC), Luca GABBIANI (EFEO/EHESS-CCJ/CECMC)

 

*Si vous souhaitez lire les articles rédigés à l’avance avant de participer à l’atelier, veuillez envoyer un courriel à Vincent Chen (twvincentchen@gmail.com) après le 1er mai 2025 en précisant votre nom et votre affiliation institutionnelle. Veuillez ne pas partager les articles sans l’autorisation explicite des auteurs.

 

« La loi seule ne peut pas se pratiquer par elle-même. »
— Mencius
孟子:「徒法不能以自行。」

 

Présentation

Comme Mencius (IVe–IIIe siècle av. J.-C.) l’avait déjà souligné, le droit ne concerne pas uniquement les textes juridiques eux-mêmes mais également les individus qui le pratiquent. Pour les chercheurs d’aujourd’hui, le système juridique s’est longtemps avéré une excellente interface pour examiner à la fois l’aspect prescriptif d’une société donnée (l’idéologie et la cosmologie sous-jacentes aux codes juridiques) ainsi que son aspect descriptif (la manière dont les différents acteurs comprennent, invoquent et emploient les lois dans la pratique). En ce qui concerne spécifiquement la Chine moderne, les travaux récents ont mis en lumière au moins deux évolutions nouvelles. D’une part, on constate une expansion significative du champ d’étude en termes de sujets, voire de disciplines, les historiens intégrant désormais le commerce, l’histoire du livre, la religion et même l’écologie dans leurs analyses. D’autre part, grâce à l’accessibilité croissante et aux publications de plusieurs archives historiques, les chercheurs sont maintenant en mesure de prêter une attention accrue à la diversité temporelle et régionale, d’élaborer des arguments avec une plus grande précision, et même de remettre en question les récits dominants qui, trop souvent, ne représentent que certaines perspectives émanant du centre politique.

En réfléchissant sur ces nouvelles tendances de l’histoire chinoise, un groupe de doctorantes et doctorants du CECMC s’est découvert un intérêt commun dans l’interaction entre le droit et la société (au sens large) de la dynastie Qing à l’ère républicaine. L’atelier, où chaque intervenant aura préalablement fait circuler son article parmi les discutant·es et ses collègues doctorant·es, vise ainsi à leur offrir une aide concrète pour consolider leurs idées et améliorer leur rédaction. Par ailleurs, réunissant des doctorant·es tant novices que de niveau plus avancé, nous nous proposons également d’échanger nos expériences autour de l’apprentissage du métier d’historien à différents stades, soutenus en cela par des chercheurs statutaires qui offriront généreusement leurs conseils. Nous envisageons cet atelier comme une initiative qui pourrait, à long terme, se développer en un dialogue scientifique durable entre doctorant·es en histoire de la Chine moderne au sein du CECMC et entre différentes institutions.

 

➤ Atelier Droit et société – affiche

Monique Abud

Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, France

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Monique Abud (18 avril 2025). [Atelier] Droit et société durant la dynastie Qing et l’ère républicaine en Chine. Carnets du Centre Chine (CNRS/EHESS). Consulté le 13 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13rzo


Monique Abud

Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, France

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