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Le saké, boisson de partage

buveursJane Cobbi (CNRS) interviendra sur le thème « Le saké, boisson de partage » dans le cadre du séminaire «Techniques, objets et patrimoine culturel immatériel en Asie Orientale (XVIe-XXIe siècle) », de C. Bodolec (CNRS), M. Bussotti (EFEO) et F. Obringer (CNRS).

Date

Le 10 mars 2016,  de 11h à 13h

Lieu

EHESS, bâtiment Le France, salle Elisabeth Allès (salle 681), 190-198 av de France 75013 Paris.

Résumé

Parmi les nombreuses boissons consommées au Japon, le saké a une valeur symbolique particulière : boisson de partage par excellence avec les divinités comme avec ses pairs, on y a recours pour assurer la cohésion sociale, ou la renforcer. Boire entre amis ou entre membres d’un groupe (entreprise, association…) joue un rôle considérable dans le domaine de la communication sociale.

Dans les banquets officiels organisés régulièrement dans tous les milieux, après la levée rituelle des coupes et l’échange de paroles solennelles, les convives sont invités à boire librement, joyeusement, et…en abondance. Jusqu’à l’ébriété… Les fréquentes beuveries urbaines d’étudiants ou d’employé font aujourd’hui écho aux récits donnés par la littérature des IXe -XIe siècles, relayée par des illustrations fameuses de l’époque d’Edo.

Le saké est le fruit d’une élaboration technique originale, qui lui donne un taux d’alcool un peu plus élevé que les vins de raisin, mais n’étant jamais distillé, il n’entre pas dans la catégorie des liqueurs et alcools. Ainsi se pose un problème de terminologie qui retient notre attention.

Jacqueline Nivard

Jacqueline Nivard

Jacqueline Nivard, Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jacqueline Nivard (8 mars 2016). Le saké, boisson de partage. Carnets du Centre Chine (CNRS/EHESS). Consulté le 19 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/mfi9


Jacqueline Nivard

Jacqueline Nivard, Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine

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