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La Chine républicaine (1912-1949) : nouvelles approches historiques

1er, 3e et 5e mardis du mois de 13 h à 15 h (salle des artistes, 96 bd Raspail 75006 Paris), du 21 octobre 2014 au 2 juin 2015

La Chine a probablement été plus ouverte au monde pendant la République que durant aucune autre période de son histoire. L’influence culturelle de l’Occident est bien entendu considérable. Les grands centres urbains et tout particulièrement leurs concessions étrangères font figure d’interface privilégiée. Mais cela ne doit pas faire oublier, en cette époque de grande fragmentation politique, le rôle des zones d’influence qui se développent aux marches de l’ancien empire (russes et japonaises dans le nord-est, française dans le sud-ouest, etc.). Par ailleurs, l’envoi en grand nombre d’étudiants chinois à l’étranger (au Japon et aux États-Unis principalement mais aussi en Allemagne, ou en France), débuté à la fin de l’empire, participe du développement de ces échanges.

La Chine ne se contente pas de recevoir les influences occidentales. Elle en est aussi le relais, tout particulièrement en Asie orientale, où son magistère intellectuel continue de s’affirmer. C’est souvent à travers des traductions en chinois que les grands penseurs occidentaux commencent à être connus, par exemple, au Vietnam. Au-delà d’un simple rôle de passeur, tout le renouveau culturel que connaît la Chine, en particulier autour du 4 mai 1919, s’exporte.

Quant à son essor économique, il s’adosse dans une large mesure à l’outre-mer, grâce à une intense circulation de capitaux, d’hommes et de savoirs faire. Enfin, sur le terrain diplomatique, en dépit des incontestables carences politiques et militaires du pouvoir central, la période est marquée par des avancées: suppression du régime d’extraterritorialité, retour de l’autonomie douanière, restitution des concessions et accession de la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU.

  • 17 février 2015 : Isabelle Lausent-Herrera (CNRS): “Les Chinois en Amérique latine sous la République”
  • 17 mars 2015: Yasutomi Ayumu (Université de Tokyo): “A socio-ecological study of the emergence of modern society in Manchuria: 1900-1930”.
  • 5 mai 2015 Alain Delissen (EHESS): “Chine et Corée sous la République”
  • 19 mai 2015 : Poon Shuk-wah (Université de Lingnan à Hong Kong): “Modern Body, Modern State: Swimming in 20th Century China”.
  • 2 juin 2015: Frank Dikötter (Université de Hong Kong) “1895-1945: The age of openness”

Jacqueline Nivard

Jacqueline Nivard, Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jacqueline Nivard (8 novembre 2014). La Chine républicaine (1912-1949) : nouvelles approches historiques. Carnets du Centre Chine (CNRS/EHESS). Consulté le 24 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/mewq


Jacqueline Nivard

Jacqueline Nivard, Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine

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